Surbooking : comment ne pas se faire avoir ?

Ah, le surbooking ou surréservation ! Moi, Christophe, baroudeur de 55 ans, j’en vu de nombreuses fois les tourments que cela pouvait créer pour des voyageurs inexpérimentés qui souhaitent voyager à petit prix. Le surbooking n’est pas une fatalité mais mieux vaut savoir s’en sortir ! Voici tout ce qu’il faut savoir pour éviter les désagréments lors de vos voyages.

idées clésdétails
✈️ Qu’est-ce que le surbooking ?Vendre plus de billets que de places disponibles. Optimisation du remplissage.
🚫 Droits des passagersRégis par la législation européenne n° 261/2004. Recours possibles.
💶 Indemnisation en cas de refus d’embarquementDe 250 € à 600 €, selon la distance du vol. Critères d’éligibilité.
📜 Demander une indemnisationSuivre les étapes essentielles. Conserver justificatifs. Contacter la DGAC.

Qu’est-ce que le surbooking (surréservation) ?

Le surbooking, aussi connu sous le terme de surréservation, est une pratique courante chez les compagnies aériennes. Ça consiste à vendre plus de billets d’avion que de places disponibles. Mais pourquoi diable font-elles cela ? Eh bien, c’est simple : les compagnies veulent optimiser le remplissage de l’avion. Assez logique, car entre les annulations de dernière minute et les no-show, elles prennent les devants pour éviter les sièges vides.

Rassure-toi, des règles existent pour protéger les voyageurs comme toi et moi. La législation européenne n° 261/2004 régit les droits des passagers en cas de refus d’embarquement, de retard ou d’annulation. Ça veut dire que même si tu te retrouves en rade à l’aéroport, tu as des recours. La loi est de notre côté !

À quelle indemnisation a-t-on droit en cas de refus d’embarquement ?

Tu es victime de surbooking ? Pas de panique, tu peux prétendre à une indemnisation allant de 250 € à 600 €. Ce montant dépend principalement de la distance du vol :

  • Jusqu’à 1 500 km : 250 €
  • De 1 500 à 3 500 km : 400 €
  • Plus de 3 500 km : 600 €

Petit détail qui a son importance : l’indemnisation est indépendante du prix initial du billet. Tu as payé 50 euros ton vol low-cost pour aller faire du quad à Marrakech ? Tu peux quand même réclamer les 250 euros.

Une condition à remplir néanmoins : tu dois te présenter à l’enregistrement. Si tu n’y es pas, pas d’indemnisation.

Distance du volIndemnisation
Jusqu’à 1 500 km250 €
De 1 500 à 3 500 km400 €
Plus de 3 500 km600 €

Autre point important, si ton retard à l’arrivée est inférieur à certaines durées, le montant de l’indemnisation peut être réduit de moitié :

  • 2 heures pour les vols jusqu’à 1 500 km
  • 3 heures pour les vols entre 1 500 et 3 500 km
  • 4 heures pour les vols de plus de 3 500 km

La compagnie doit-elle proposer un autre vol en cas de refus d’embarquement ?

Si personne ne se porte volontaire pour céder sa place, la compagnie doit alors proposer un remboursement ou un réacheminement. Tu as alors le choix entre récupérer tes sous, ou accepter un autre vol. Et ça, c’est écrit noir sur blanc dans la législation.

En attendant, si le départ est reporté au lendemain, la compagnie a l’obligation de prendre en charge les services nécessaires : rafraîchissements, restauration, communications (SMS, appels) et hébergement. Et encore une fois c’est une obligation légale pour les compagnies, surtout que tu as besoin d’un bon lit après cette galère.

Et si tu décides de ne pas attendre le prochain vol ? Eh bien, la compagnie doit te rembourser ton billet dans un délai de 7 jours. Comme quoi, y a quand même des avantages à cette mésaventures.

Comment obtenir mon indemnisation en cas de surbooking ?

Si tu veux obtenir ton indemnisation, il faut suivre quelques étapes simples mais importantes. Pour commencer, contacte le service clientèle de la compagnie aérienne. Une lettre recommandée avec accusé de réception, c’est le b.a.-ba. N’oublie pas de conserver tous tes justificatifs de réservation et de dépenses. La paperasse, c’est pénible mais ça paye.

Si la compagnie ne donne pas suite ou te propose une indemnisation jugée insuffisante, tu peux contacter la DGAC (Direction générale de l’aviation civile). Eux, ils sont là pour nous aider en cas de litige avec la compagnie aérienne. C’est toujours bon à savoir.

Il existe aussi des entreprises spécialisées comme Flightright ou Air Help qui offrent des services d’assistance. En général, elles prennent une commission sur l’indemnisation obtenue. Mais elles s’avèrent efficace et elles vont t’éviter le casse-tête de le faire toi-même.

Checklist pour tes démarches :

  1. Se présenter à l’enregistrement
  2. Conserver tous les justificatifs de réservation et de dépenses
  3. Envoyer une lettre recommandée avec A/R au service clientèle
  4. Contacter la DGAC en cas de litige
  5. Faire appel à une entreprise spécialisée si nécessaire

Comment garantir ses droits pour les prochains vols ?

Pour éviter les mauvaises surprises, j’ai quelques astuces. En route pour un voyage sans surbooking !

  • Réserve directement auprès de la compagnie : ça évite les intermédiaires qui compliquent les démarches.
  • Enregistre toi dès l’ouverture du service d’enregistrement en ligne (généralement 24 à 48 heures avant le vol).
  • Arrive tôt à l’aéroport pour être dans les premiers à l’enregistrement.
  • Conserve toujours une copie de ta réservation et tes justificatifs de dépenses.

Souviens-toi aussi que tu as cinq ans pour faire une réclamation. Ce n’est pas perdu d’avance, donc garde bien tout sous nœud ! Moi, j’ai eu à faire cela plus d’une fois, notamment pendant le Covid, et j’ai toujours fini par avoir gain de cause.

Et voilà, maintenant tu es paré contre les tracas du surbooking. Que tes voyages soient longs ou courts, en mode globe-trotter comme moi ou pour un week-end tranquille, tu as toutes les cartes en main. Allez, bon vol ! 🚀

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